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03 octobre 2017

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

De nouvelles percées à prévoir pour les Attaches Boa

©(Photo gracieuseté)

AFFAIRES. La directrice générale de Industries P. Gagnon et de sa marque de commerce Attaches Boa, Véronique Nadeau, annonce que l'entreprise veut percer de nouveaux secteurs, dont les grands marchés de distribution de masse, près de deux ans après le lancement du produit qui se veut unique au Québec.

L'idée de concevoir  un nouveau type d'attache multifonction est venue en 2011, de son partenaire Patrice Gagnon. Véronique Nadeau explique qu'à cette époque, Patrice travaillait dans une mine en Amérique du Sud. En raison des risques d'accident, les travailleurs ne pouvaient plus utiliser de couteaux ou de pinces. « Il s'est rendu compte qu'ils perdaient du temps à démêler des fils parce qu'ils ne pouvaient plus utiliser de ruban électrique ou de "tie rap". »

Après des heures de recherche, Patrice Gagnon a décidé de tout simplement inventer cette attache multifonction qui leur manquait. Une attache hyper robuste et résistante au soleil, au froid et à la pluie, et qui pourrait se détacher sans avoir besoin d'être coupée. De fil en aiguille, l'attache Boa voit le jour. Sa version finale est élaborée en 2015. « On a testé plusieurs matières avant d'avoir un produit à notre goût », explique Véronique Nadeau. Le produit a officiellement été lancé en 2016 au Salon de l'habitation.

La directrice générale, qui avait une carrière établie dans le domaine des relations de travail, confie que c'est à la fin de 2015 qu'elle a décidément embarqué dans l'aventure à temps plein. « Il était tellement convaincu qu'il m'a convaincue! Nous sommes partis de zéro, avec zéro financement. » Ils ont personnellement investi près de 200 000 $ dans le produit. Ils viennent tout juste de recevoir des subventions de Femmessor et de la Corporation de développement économique de la MRC de Joliette afin de soutenir la commercialisation du produit.

« Nous n'avons pas de compétiteur direct, mais le grand défi reste la commercialisation. »

Du 1er avril 2016 au 31 mars 2017, l'entreprise a vendu 50 000 unités, la moitié à des particuliers et l'autre à différents entrepreneurs. La représentation se fait un client à la fois, par Véronique Nadeau. Les attaches sont produites à Montréal, mais emballées ici-même, par la directrice, à Saint-Charles-Borromée.

Les attaches sont composées d'élastomère, un mélange de latex et de polymère. Elles sont robustes et peuvent être étirées jusqu'au double de leur longueur. Leur flexibilité, malléabilité et leur texture permettent des torsions tout en souplesse. Elles peuvent être utilisées autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.  Elles peuvent servir à ranger autant des rallonges, des câbles, des fils électriques, des boyaux, que tout autre élément.

Elles sont offertes en trois longueurs (cinq pouces, huit pouces et quatorze pouces) et en deux couleurs, jaune pour l'utilisation où elles doivent être voyantes et noir pour celle où elles doivent être dissimulées, les fils audio et vidéo dans l'événementiel par exemple.

Parmi la clientèle d'Attaches Boa, on retrouve des entrepreneurs en construction, mais aussi dans le milieu des arts, du spectacle, du cinéma et de la télévision. Les attaches peuvent même être personnalisées avec le logo des compagnies et des demandes spécifiques, pour des longueurs par exemple, peuvent être formulées. Parmi les distributeurs, il y a les magasins Patrick Morin et aussi certaines quincailleries.

« Nous sommes à une période charnière, commente la directrice générale, c'est un défi, mais je suis confiante. »
Parmi ses objectifs, il y a celui de trouver une grande chaîne pour proposer le produit à travers la province et le pays. Il y a aussi l'exportation.

Au nombre des secteurs à développer avec les attaches, il y a le milieu industriel, toutes les usines de produits, les manufactures et le secteur sportif.

« C'est difficile de percer, mais quand on obtient une rencontre, il y a un intérêt. Tous les milieux sont à exploiter, parce que tout le monde peut en avoir besoin », conclut Véronique Nadeau.

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