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30 mai 2017

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

Léa Malo participera à la plus grosse compétition de CrossFit

©(Photo gracieuseté)

SPORTS. L'athlète de 14 ans de Saint-Charles-Borromée, Léa Malo, s'est qualifiée pour les CrossFit Games. Il s'agit de la plus grosse compétition internationale de ce sport et tous les meilleurs athlètes y seront. Léa est la seule canadienne de sa catégorie (14-15 ans) à avoir été sélectionnée. 

«Je suis vraiment contente, mais ce n'est pas une surprise. Je m'étais préparée en fonction de ça, c'était ce que je voulais et j'étais certaine que je pouvais y arriver», a commenté l'athlète. Elle sera l'une des plus jeunes participantes de l'événement, puisque l'âge minimal requis pour y participer est de 14 ans. 

Pour s'y qualifier, Léa devait se classer parmi les 20 meilleures de sa catégorie. Au terme de neuf épreuves, elle a finalement terminé au 12e rang mondial des Teenage Girls 14-15.

Les CrossFit Games se dérouleront du 3 au 6 août au Alliant Energy Center à Madison au Wisconsin. « C'est une compétition de quatre jours et c'est ça qui est difficile. Tu fais ta première journée, tu te donnes au maximum, tu es brûlée et tu dois recommencer le lendemain. Il faut être capable d'être à son meilleur dans ces conditions.»

De plus, comme le CrossFit combine plusieurs activités physiques qui mettent notamment de l'avant l'endurance, la force, l'agilité, la souplesse et la vitesse, plusieurs épreuves peuvent être demandées aux participants. Que ce soit en haltérophilie, en gymnastique, en course ou en natation, les athlètes ne savent pas à quoi s'attendre.

«Ça peut être n'importe quoi, on ne sait jamais ce qu'ils vont inventer! Souvent les "workouts" sortent la veille, alors on n'a pas le temps de se pratiquer.» La Charloise a donc ajouté qu'il est important de n'avoir aucune faiblesse. «Si tu gagnes une épreuve et que tu termines dernier dans l'autre, ça ne sert à rien, le but c'est d'être constant. »

Léa s'entraîne de 5 à 6 fois par semaine au centre Avenger's Faktory et se rend à Montréal la fin de semaine, où elle a un programme personnalisé selon ses forces et ses faiblesses. Elle mentionne avoir plus de facilité dans les disciplines de gymnastique et d'agilité, mais vouloir améliorer son endurance.

Plusieurs mois d'entraînement attendent donc l'athlète afin qu'elle soit bien prête physiquement et mentalement pour la compétition d'envergure. Elle mentionne que ses entraîneurs, qui ont déjà envoyé des athlètes aux CrossFit Games, sont expérimentés et sauront ajuster son entraînement avec l'approche de l'événement.

« Je n'ai pas peur, je sais que je vais être prête, que je vais donner mon maximum et que je suis capable de battre les autres compétitrices même si je suis plus jeune. » En janvier dernier, à sa première compétition internationale, Léa avait d'ailleurs remporté la médaille d'argent au Wodapalooza Fitness Festival, et ce, même si elle était la plus jeune.

«Le sport a toujours fait partie de moi»

©(Photo gracieuseté)

Léa Malo est la seule canadienne de sa catégorie à s'être qualifiée pour les CrossFit Games.

Le sport occupe une place importante dans la vie et dans la famille de Léa Malo. Avant, la jeune fille faisait de la gymnastique et c'est en voyant ses parents pratiquer le CrossFit que son intérêt est né.  « J'ai commencé à en faire une fois par semaine, tout en continuant la gym, mais comme je préférais le CrossFit et que je me suis blessée en gymnastique, je me suis concentrée sur ma nouvelle passion. »

Ce qu'elle préfère de ce sport, c'est la compétition qui s'en dégage et le fait de toujours vouloir se dépasser et devenir meilleure. Elle admet toutefois que c'est difficile mentalement de s'entraîner seule et de se pousser à réaliser ses objectifs, « des fois tu n'es plus capable, mais tu essaies de faire de ton mieux et de continuer».

Léa est la seule élève du Collège Esther-Blondin à réaliser son sport-études en CrossFit. Sa meilleure amie fait toutefois de la gymnastique de haut niveau, alors elles peuvent se comprendre côté entraînements.

De plus, Léa apprécie le fait que ses parents évoluent dans cette discipline. « C'est sûr que je fais plus mes choses individuellement, mais on en parle souvent ensemble et je trouve ça bien qu'ils puissent me supporter et me comprendre. »  

Les parents de Léa Malo la supportent beaucoup financièrement, mais l'athlète est à la recherche de commanditaires pour pouvoir poursuivre son cheminement sportif.  

©(Photo gracieuseté)

Léa Malo est la seule canadienne de sa catégorie à s'être qualifiée pour les CrossFit Games.

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