19 janvier 2017

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Encore une fois cette année, l’équipe canadienne est composée de plusieurs Québécois, tant chez les hommes que chez les femmes, et plusieurs aspirent aux grands honneurs cette fin de semaine.

C’est notamment le cas des champions en titre Mikaël Kingsbury et Justine Dufour-Lapointe, qui avaient triomphé sur la piste de Val Saint-Côme en 2016. Les deux athlètes d’élite souhaitent rebondir devant leurs proches ce week-end, après une compétition un peu plus difficile la semaine dernière, à Lake Placid, aux États-Unis.

« Oui, on a connu un événement difficile à Lake Placid, mais je ne suis pas inquiet pour personne. Autant chez les femmes que chez les gars, on n’a pas connu une bonne fin de semaine, mais on a déjà la chance de se reprendre à la maison, sur une piste qu’on connaît bien. Je crois que les astres sont bien alignés pour que l'on connaisse une bonne fin de semaine », affirme Mikaël Kingsbury.

De son côté, Justine Dufour-Lapointe souhaite bien évidemment réaliser le même exploit que l’année dernière, elle qui avait remporté la compétition en 2016, devant ses sœurs Chloé (2^e) et Maxime (3^e), réalisant ainsi un podium historique. Elle soutient que la piste de Val Saint-Côme est unique et qu’elle est heureuse d’y revenir encore une fois cette année.

« Je suis super excitée d’être ici. Juste en arrivant ce matin et de voir les bénévoles en haut tous heureux de nous accueillir, on dirait que je sens la fébrilité dans l’air. Pour moi, c’est du bonbon. C’est une énergie que j’absorbe. L’année passée, nous avons vécu une expérience incroyable. Je pense que si les visiteurs sont encore une fois nombreux cette année, ils vont avoir le droit à un bon show », note Justine Dufour-Lapointe.

Sa sœur, Chloé, est également confiante pour la fin de semaine de compétition, et ce, même si la piste de Val Saint-Côme est très technique. « La piste ici peut changer du jour au lendemain. Les conditions sont très changeantes, dont je ne peux pas dire que ma ligne d’aujourd’hui sera la même demain ou samedi. Avec le temps doux, les bosses sont molles et peuvent bouger beaucoup. Par contre, on est habitué au Québec de skier dans des situations semblables et je pense que c’est un peu notre force », explique-t-elle.

Même son de cloche chez Maxime, l’aînée des sœurs Dufour-Lapointe, qui elle, ne veut pas se faire d’attentes pour le week-end. « Les conditions sont totalement différentes comparativement à l’année dernière. J’ai des objectifs, des choses que je veux accomplir, mais sans avoir d’attentes pour le week-end. Avec mon expérience, je peux dire que le seul moyen d’atteindre mon objectif, c’est de mettre l'accent sur le moment présent », note-t-elle.

Un retour à la maison

Pour Gabriel Dufresne, Simon Lemieux, ainsi que Marc-Antoine et Alex-Anne Gagnon, il s’agira d’une épreuve avec un peu plus d’importance que les autres. Ces quatre athlètes sont originaires de la région de Lanaudière et trois d’entre eux skient depuis leur tendre enfance à Val Saint-Côme.  

« C’est toujours spécial de compétitionner à la maison. D’être sur ma montagne locale et d’avoir l’appui de la foule en bas, on dirait que ça donne un petit boost d’énergie de plus. Je performe toujours bien ici, alors je suis confiante que ça va bien aller samedi », explique Alex-Anne Gagnon.

Son frère, Marc-Antoine, est du même avis. « Ici, les conditions vont être super belles, alors je ne crois pas qu’on va avoir une surprise comme la semaine passée. C’est une piste qu’on aime, on est chez nous. Je pense qu’on devrait avoir de bons résultats », explique l’athlète natif de Terrebonne.

Gabriel Dufresne, de Repentigny, en sera à une deuxième participation à la Coupe du monde à Val Saint-Côme. « Je suis excité de revenir à la maison. C’est ici que tout a commencé pour moi. C’est sûr que l’année passée, je tentais d’acquérir de l’expérience. Cette année, j’aimerais ça attaquer un peu plus et faire mes premières finales. »

Même s’il est originaire de Québec, Philippe Marquis aura quand même ses partisans au bas de la piste. « Je crois qu’il y a une cinquantaine de personnes qui vont descendre de Québec en autobus samedi, donc l’ambiance devrait être vraiment survoltée, rigole-t-il. Ça peut ajouter un certain stress lorsque tes proches sont dans la foule. J’espère pouvoir obtenir un bon résultat samedi. »

Rappelons que la troisième étape de la Coupe du monde FIS de ski acrobatique débutera avec les qualifications à 9h le samedi 21 janvier à Val Saint-Côme. Les finales suivront en après-midi dès 13h30.