La violence n’a pas sa place dans les écoles

Lettre ouverte

À partir de la prochaine année scolaire, les étudiants du Québec seront tenus de suivre des
cours obligatoires axés sur la violence et la santé mentale, tandis que les établissements
scolaires devront consigner tous les incidents liés à la violence et à l'intimidation (source :
« Des cours obligatoires pour contrer la violence dans les écoles », Le Devoir, 27 octobre
2023). Enfin, voici une solution qui peut réellement faire la différence.

Au cours des trois dernières années, le Québec a été confronté à une importante vague de
violence dans les écoles primaires et secondaire. En 2022, il y a eu 1 188 cas de violence
répertoriés dans les écoles du territoire couvert par la Sûreté du Québec, tandis qu’en 2020,
on en comptait environ 680. C’est complètement aberrant de voir qu’il y ait autant de
violence dans les écoles et le fait de sensibiliser les élèves risque de faire diminuer ce
chiffre qui est très élevé.

L’école est conçue pour apprendre, créer des liens, mais clairement pas pour intimider. Il
faut que ça cesse! Étant moi-même dans les écoles pour faire des remplacements, j’ai
observé que les élèves sont extrêmement méchants entre eux et qu’ils n’y vont pas avec
des petits mots doux.

Les cours portant sur la violence et la santé mentale ont leur place dans les écoles et ils
auraient dû être mis en place bien avant pour sensibiliser les jeunes à cette réalité qui ne
devrait pas exister.

Coralie Lépine

Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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