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03 avril 2023

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

La fête est finie

Lettre ouverte

De nos jours, les histoires de femmes ayant été droguées avec du GHB sont devenues monnaie courante. Que ce soit lors de soirées entre amis ou dans les bars, les drogueurs ne sont jamais bien loin. Malgré qu’il soit difficile de chiffrer le nombre de cas de consommation involontaire de GHB, tout le monde connaît au moins quelqu’un qui en a été victime. L’ampleur du phénomène est incroyable.

J’ai moi-même plusieurs amies ayant été victimes de tels comportements, non seulement dans les bars, mais également lors d’événements universitaires de facultés reconnues pour accueillir la crème de la crème des étudiants. À l’université, ces amies me racontaient qu’à chaque événement, il y avait toujours au moins une intoxication au GHB. L’attaque peut littéralement venir de n’importe où et n’importe quand!

Ce sont majoritairement les hommes qui sont responsables de ces crimes. Il ne faudrait pas généraliser le phénomène, mais il est impossible de différencier un bon garçon d’un mauvais, surtout dans une situation où seule l’image qu’on projette compte. Malheureusement, on ne connait l’intention du perpétrateur que trop tard. Ces gens ternissent la réputation des hommes, j’ai honte considéré comme égal à ces violeurs.

Les bars doivent prendre leurs responsabilités pour assurer la sécurité de leurs clients. Les propriétaires devraient prendre du recul et tenter de trouver des solutions à ces crimes qui ne cesseront jamais. Ils pourraient, par exemple, fournir des sous-verres détectant le GHB, donner des couvercles pour les verres, ou implanter des systèmes de surveillance détectant les actions suspectes.

Les gouvernements doivent également prendre des mesures pour lutter contre l'utilisation du GHB à des fins criminelles. Des campagnes de sensibilisations à grande échelle, des peines d’emprisonnement plus importantes ou des châtiments plus humiliants pourraient aider à dissuader les perpétrateurs. Au tour du gouvernement de riposter au lieu d’accepter la présence de tels crimes.

De l’entourage des victimes aux simples gens cherchant le plaisir et l’insouciance lors d’une soirée festive, chacun est affecté par la présence de tels crimes quotidiennement. Il faut donc tous se responsabiliser et agir ensemble pour retrouver une certaine paix d’esprit.

Alexis Roy

Étudiant en sciences de la nature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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