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03 mars 2017

Les comprimés distribués dans l'autobus scolaire étaient du speed

Un homme de Saint-Paul-de-Joliette a été arrêté

©(Photo TC Media - Francis Trudeau)

FAITS DIVERS. Les comprimés qui auraient été distribués par un élève dans un autobus scolaire d'une école primaire de Saint-Paul-de-Joliette le 20 février étaient du speed, confirme la police.

Un homme de 45 ans de Saint-Paul-de-Joliette a été arrêté le 2 mars en lien avec la distribution de ces comprimés.

Il a été libéré sur citation à comparaître. Il pourrait faire face à des accusations de possession de stupéfiants.

Il n'a pas été possible de savoir si l'homme arrêté était le père de l'enfant qui aurait distribué les comprimés dans l'autobus de l'école primaire La Passerelle-Pavillon Notre-Dame-du-Sacré-Coeur lors du trajet matinal.

Des bonbons

Le jeune garçon aurait affirmé aux autres élèves de l'autobus que c'était des bonbons.

À un certain moment, lors du trajet, un brouhaha aurait éclaté dans l'autobus. Un passager aurait alors montré un petit bocal au chauffeur et aurait mentionné que c'était la raison de la chicane.

Le chauffeur d'autobus aurait alors confisqué le bocal et l'aurait remis à son propriétaire une fois rendu à l'école pensant qu'il s'agissait de bonbons.

Selon la police, un seul enfant a consommé un peu d'un comprimé. Il n'y a pas eu de danger pour sa santé, assure-t-elle.

La Commission scolaire des Samares avait aussi indiqué dans une lettre aux parents qu'« un enfant aurait donné une pilule à un autre ».

Parents inquiets

Plusieurs parents d'enfants fréquentant cette école s'étaient confiés à TC Media, mentionnant qu'ils étaient inquiets. L'information circulait déjà depuis quelques jours sur les réseaux sociaux avant que des communications officielles émanent de la Commission scolaire des Samares.

Kim Aumais, mère de deux enfants fréquentant cette école, avait reproché à l'école et à la commission scolaire de ne pas avoir communiqué assez rapidement avec les parents et d'avoir appris l'information de la bouche de ses enfants plutôt que de l'école elle-même.

Trop lent

D'autres parents ont aussi dénoncé la lenteur avec laquelle la Commission scolaire des Samares avaient communiqué avec eux.

Alors que la nouvelle circulait déjà abondamment dans les médias depuis le matin du 23 février et précédemment sur les réseaux sociaux, un parent d'élève nous a affirmé avoir seulement reçu une lettre par courriel de la commission scolaire en début d'après-midi, le 23 février.

« Notre souci est toujours d'offrir un milieu sécuritaire pour nos élèves. Avant de diffuser une communication à tous, nous devons également nous assurer de colliger les faits réels », était-il indiqué dans cette lettre dont TC Media a obtenu copie.

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