23 février 2017

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©(Photo TC Media - Francis Trudeau)

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Depuis quelques jours, l'information comme quoi un enfant de première année distribuait du speed dans un autobus en disant que ce sont des bonbons circule abondamment sur les réseaux sociaux et inquiète les parents de l'école primaire.

Mercredi, la police a d'ailleurs ouvert une enquête à la suite d'une plainte concernant du possible trafic de stupéfiants dans un autobus scolaire d'une école primaire de Saint-Paul survenu le 20 février. Il s'agirait de l'école La Passerelle - Pavillon Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.

« Selon les premières informations, un élève en bas âge aurait distribué des comprimés à certaines personnes en mentionnant qu’il s’agissait de bonbons. Une enquête est en cours afin de déterminer la provenance ainsi que le type de comprimé. Il est trop tôt pour le moment pour savoir si des arrestations pourraient survenir dans ce dossier », indique le sergent Marc Tessier.

En entrevue avec TC Media, Mélanie Goyette, dont la fille fréquentera la maternelle de l'école La Passerelle l'an prochain s'est dite très inquiète.

« Avec ma fille de cinq ans qui adore les bonbons et qui commencera la maternelle à cette école à l'automne prochain, je panique un peu... Hier, j'ai fait un speech à ma fille en lui disant de ne jamais prendre de bonbons de ses amis » nous a-t-elle confié.

Une autre mère, dont les enfants fréquentent l'autobus où la drogue aurait été distribuée se dit aussi inquiète.

« C'est sûr que c'est inquiétant, mais on espère seulement que cet incident, qui, par chance, n'a pas eu de graves conséquences, puisse éviter que cela se reproduise », a-t-elle témoigné en entrevue avec TC Media.  

 « Je trouve ça aberrant, je me questionne, la drogue vient d'où », a confié Alexandre Aumais, joint par téléphone par TC Media.

M. Aumais est père d'un enfant en première et un autre en deuxième année qui vont à l'école La Passerelle de Saint-Paul.  Sa conjointe, Kim Aumais, est aussi inquiète et espère que c'est un cas isolé.

« Ma fille de première année me dit que la travailleuse sociale est allée dans sa classe et leur avait expliqué que c'était des pilules d'adultes. Elle aurait sensibilisé les enfants à ne pas accepter des bonbons d'amis ou d'inconnus », nous a-t-elle confié.

« Mon garçon en deuxième année, lui, dans sa classe, la professeure disait qu'il ne s'était rien passé. J'ai deux enfants, deux versions. Est-ce qu'ils rapportent bien ce qu'il leur a été confié? », questionne Kim Aumais. 

La mère reproche à l'école de ne pas avoir communiqué avec les parents et d'avoir appris l'information de la bouche de ses enfants plutôt que de l'école elle-même.

De son côté, dans un communiqué acheminé aux médias, la Commission scolaire affirme avoir contacté « les élèves et les parents concernés ».

« L’équipe-école a été avisée par la direction rapidement.  La direction a répondu aux parents afin de les sécuriser. L’objectif est toujours de sécuriser le milieu et s’assurer de colliger la bonne information avant d’envoyer une communication à l’ensemble des parents », indique-t-elle.

« Bien que cet événement soit un acte isolé, on rappelle les règles de sécurité aux enfants et nous sensibilisons les parents à le faire avec leurs enfants »,  ajoute la commission scolaire.

La police et la commission scolaire mentionnent qu'ils travaillent en étroite collaboration.

La DPJ est également impliquée dans le dossier.