Une fausse réalité

Lettre ouverte

Quand la source d’information la plus populaire utilisée par la population est les médias, la prudence est de mise. En un instant, les IA (intelligence artificielle) peuvent inventer une toute nouvelle réalité qui devient difficile à différencier de la vérité.

La majorité des individus ont vu des vidéos de « deepfake » crées par des IA. Ces contre-façons augmentent d’année en année. Juste en 2019, il avait 15 000 « deepfakes » en circulation sur l’internet, ce chiffre continue d’augmenter. La question se pose, comment croire ce qu’on voit dans ce monde quand ces systèmes se perfectionnent et se raffinent continuellement.

Avec Chat GPT qui se rajoute, comment être sure que ce texte a été écrit par une personne et non pas avec ce système. Avec une demande bien formulée, n’importe qui pourrait demander au système d’écrire une nouvelle qui sera par la suite publiée dans une des sources dignes de confiance. En ne pouvant pas distinguer entre le vrai et le faux, les gens vivront dans un monde où que personne ne croira à l’actualité, aux discours politiques et à tout ce qui sera diffusé. En mettant des limites et des lois qui permettent de restreindre et de punir ceux qui en abusent, la réalité pourra être protégée. Personne ne veut vivre dans un monde où la méfiance règne.

En papier ou en ligne, le monde ne pourra pas confirmer à 100% que les informations dans les livres, les journaux, sur internet ou à la télévision n’ont pas été fait par une intelligence artificielle. Ainsi le ralentissement et l’encadrement sont nécessaires pour protéger l’exactitude des informations, mais surtout que notre réalité demeure dans la vérité.

Annie-Pier Goulet
Étudiante en Art Visuel au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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