Ne fermons pas Roxham

Lettre ouverte

Fermer les points d’entrée comme le chemin Roxham n’est pas la solution.

L’entente de départ permet au Canada et aux États-Unis de renvoyer dans le pays de provenance toute personne qui essaie de traverser la frontière en passant par un point frontalier officiel. Les gens cherchant à traverser, quelle que soit la raison, ont trouvé un autre moyen pour y parvenir : les points d’entrée comme le chemin Roxham. Quelqu’un cherchant à retrouver sa famille ou à avoir de meilleures conditions trouvera toujours un moyen d’y parvenir. Il est naïf de penser qu’il est possible d’empêcher quelqu’un de faire tout en son pouvoir pour améliorer ses conditions de vie.

Complexifier la traversée n’arrêtera pas les gens. Cependant, les cas comme celui de Fritznel Richard, un homme mort d’hypothermie en tentant de traverser, risquent d’augmenter. Ceux qui traversent sont prêts à risquer leur vie pour un avenir meilleur. Les gouvernements doivent aider ces gens au lieu de les arrêter. Il est vrai qu’il y a des conséquences économiques à accueillir autant de personnes, mais les laisser mourir de froid et être dans des situations dangereuses est inacceptable.

Le Canada et les États-Unis sont deux pays qui sont en mesure de pouvoir aider les demandeurs d’asile et ils se doivent de mettre en place des mesures pour les aider au lieu d’essayer de les empêcher de traverser.

Florence Lacas-Branconnier

Étudiante en sciences nature au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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