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29 mars 2023

Étudiant du Cégep à Joliette - reservationweb@lexismedia.ca

Le sport qui oppose les estrogènes aux testostérones

Lettre ouverte

Pas plus tard que dimanche dernier, Tiffany Thomas a remporté une compétition de cyclisme à New York. Le problème n’est pas qu’elle ait gagné, le problème c’est qu’en tant qu’homme devenue une femme elle avait un avantage significatif sur ses adversaires.

Bien que l’union cycliste internationale (UCI) impose aux athlètes transgenres d’avoir déclaré leur genre féminin et d’avoir un taux de testostérone inférieur à 2,5 nanomoles par litre pendant 24 heures, cela reste injuste. En effet, comme l’explique l’IRBMS (Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé) un homme aura, dans la plupart des cas, un avantage comparatif sur une femme, car son taux d’hémoglobine, sa fréquence cardiaque et sa masse musculaire sont plus importants que chez une femme. Et cela, même si la personne a effectué sa transition pour devenir une femme.

Dans le sport, particulièrement dans les compétions de haut niveau, les hommes et les femmes sont divisés afin de permettre à chacun de pouvoir gagner. Si les hommes et les femmes s’affrontaient dans les compétitions, cela reviendrait au même que de faire courir un lion contre un guépard. Bien que les deux soient de bons coureurs, le lion n’a aucune chance contre le guépard. C’est pourquoi, qu’il est totalement injuste et inégalitaire d’opposer des femmes à des femmes transgenres dans les compétions sportives. 

Joëlle Pelletier

Étudiante en sciences humaines au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

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