Gabriel Ste-Marie dresse le bilan de la dernière session

Politique fédérale

©(Photo TC Media - Élise Brouillette)

POLITIQUE. En ce début de période estivale, le député fédéral de Joliette, Gabriel Ste-Marie, a fait le point à l'Action sur sa dernière session parlementaire à Ottawa.

La « crise de confiance » au sein du parti qui a fait la manchette ne peut être passée sous silence.

« La politique, c'est bien intense. Ça prend beaucoup de communication et c'est un défi de réussir à être au diapason », confie le député en ajoutant que le chef de cabinet de Martine Ouellet, Louis-Philippe Dubois, avait joué au pompier et au pyromane en voulant discréditer un des députés.

« On travaille fort, on n'est pas là pour se faire poignarder dans le dos par quelqu'un de notre équipe. »

Pendant cette période plus mouvementée, Gabriel Ste-Marie avoue avoir reçu plusieurs appuis moraux de la part des citoyens. Il se dit bien conscient qu'un parti qui s'entredéchire sur la place publique, ça fait jaser. « Mais c'était majeur, on ne pouvait pas ne rien dire. »

Il mentionne que le tout s'est réglé et que le parti est maintenant uni. « Il y a tant à faire. »

Parmi les autres gros dossiers de la session, le député de Joliette cite celui de la Banque de privatisation des infrastructures.

« Cette loi permet aux projets de passer par-dessus les lois de Québec et des municipalités. On n'est plus maître chez nous. »

Il dénonce de plus que la banque sera établie à Toronto et non à Montréal.

Le gouvernement du Québec devra, croit-il, contester devant la Cour suprême.

Au cours des derniers mois, la lutte aux paradis fiscaux s'est poursuivie. « On continue de dénoncer. Le gouvernement libéral a légalisé un 24^e paradis fiscal aux Îles Cook. »

Des démarches sont en branle pour un recours collectif dans le dossier des paradis fiscaux et Gabriel Ste-Marie se dit confiant.

L'accord Canada-Europe est un autre dossier d'importance. « Le Québec a besoin d'avoir des partenaires commerciaux, mais il faut aussi protéger nos producteurs. »

Le député de Joliette souligne qu'une initiative intéressante est en train de se mettre en branle, soit de créer une association de fromagers qui se chargera de l'importation, ce qui générerait une certaine compensation financière.

Le dossier de la crise du bois d'œuvre est plus que jamais d'actualité avec une nouvelle taxe annoncée dernièrement. Un prêt sera octroyé aux producteurs pour chaque tarif exigé par les États-Unis. « Il faut toutefois comprendre que le modèle du Québec n'est pas celui de la Colombie-Britannique. Le gouvernement libéral ne défend pas nos régions. Il faut que nos gouvernements nous défendent. »

Abordant finalement la demande des élus de Manawan d'avoir leur propre service ambulancier, Gabriel Ste-Marie déclare : « Ce n'est même pas une question. Le fédéral devrait leur fournir. »

Le député mentionne que plusieurs dossiers avancent, mais que pour ceux qui concernent les affaires autochtones, il existe un réel mépris à Ottawa.

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