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04 octobre 2023

Communiqué L'Action - infolanaudiere@medialo.ca

Le Bloc estime que les ajustements sont insuffisants pour les entreprises

Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes

Luc Thériault Gabriel Ste-Marie

©Photo gracieuseté - L'Action

Les députés Luc Thériault et Gabriel Ste-Marie.

 Le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie, et le député de Montcalm, Luc Thériault, avec l’appui de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, estiment que l’annonce du gouvernement en ce qui a trait au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) ne répond pas aux besoins des entreprises du Québec qui ont besoin de plus de répit.

Depuis plusieurs mois, le Bloc Québécois martèle qu’il faut donner plus d’oxygène dans les modalités de remboursement aux entreprises qui ont bénéficié du CUEC, surtout dans un contexte inflationniste et d’incertitude économique qui menace déjà d’entraîner une vague de fermetures. « Bien qu’il soit heureux de voir que le gouvernement se penche enfin, après des mois d’interpellation de la part du Bloc Québécois, sur la question du CUEC, ce qu’Ottawa propose est nettement insuffisant pour les entreprises », signalent les députés bloquistes.

« Repousser de 18 jours la date pour demander un prêt aux institutions financières, reporter de trois mois l’échéance pour rembourser complètement les prêts sans intérêt consentis pendant la pandémie, c’est clairement en deçà des attentes et des besoins des entreprises. Alors que la hausse des taux intérêts fait mal aux PME, la rigidité du gouvernement risque de provoquer une pandémie de faillites dès le début de l’an prochain », avise Luc Thériault.

Le Bloc Québécois réclame également qu’Ottawa consente plus de flexibilité aux entreprises ayant reçu des prêts dans le cadre du CUEC. « Nous demandons au gouvernement d’offrir la possibilité aux entreprises qui en ont besoin d'obtenir un délai supplémentaire et de pouvoir conclure une entente de remboursement sans perdre leurs subventions. Comment se fait-il que le gouvernement ne semble pas en comprendre l’importance et l’urgence? » se questionne Gabriel Ste-Marie.

Les deux députés proposent notamment que le gouvernement établisse un canal de communication direct avec les entreprises plutôt que de déléguer ses propres responsabilités au secteur bancaire. « Quand on dit vouloir aider les entreprises, on le fait jusqu’au bout sans se contenter de regarder le train passer! Ottawa doit se réajuster, et ça presse » ont conclu Luc Thériault et Gabriel Ste-Marie.

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