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03 mars 2017

Les députés locaux dénoncent la chute du nombre d'agents de la faune

POLITIQUE. Devant ce qu'ils qualifient de « chute dramatique » du nombre d’agents de protection de la faune sous le régime libéral, les députés du Parti québécois de Berthier et de Joliette, André Villeneuve et Véronique Hivon, pressent le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, de passer enfin à l’action et d’augmenter le nombre d’agents sur le territoire.

Au printemps dernier, le commissaire au développement durable a déposé un rapport jugé « dévastateur » par les députés locaux sur la gestion de la faune au Québec. Ses conclusions, estiment-ils « sont accablantes », notamment en ce qui a trait à la baisse du nombre d’agents de la faune, réduction qui compromet, selon eux, la protection de la faune, mais aussi des populations avoisinantes.

« On est passé de 426 agents de la faune en 2011 à 374 en 2016, dont 25 % travaillent à temps partiel. C’est une diminution inacceptable de l’effectif qui met en péril la pérennité de tout le secteur et la sécurité des citoyens », a soutenu André Villeneuve.

« Huit mois et deux ministres plus tard, toujours rien. Aucune mesure pour corriger les lacunes. Le gouvernement a abandonné le secteur. L’augmentation du braconnage et des comportements d’intimidation en forêt pour accaparer les territoires, la détérioration de la qualité de l’expérience pour la relève, la protection inadéquate de l’habitat faunique, les nombreux dossiers abandonnés, tout ça tend à le démontrer », dénonce le député de Berthier.

« Notre demande au ministre est claire: il doit réembaucher des agents de la faune pour donner le signal aux Québécois que l’État prend ses responsabilités quant à la protection d’un des plus grands patrimoines collectifs au Québec », déclare pour sa part Véronique Hivon.

Les députés rappellent qu’il y a près de 712 000 pêcheurs qui passent en moyenne 13 jours par année sur les plans d’eau du Québec, et que 285 000 chasseurs vont en moyenne 15 jours par année en forêt. Les retombées économiques liées au secteur faunique sont de l’ordre de 1,6 milliard de dollars. CM

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