Depuis 2012, l'entreprise transforme l'année durant des tonnes de sel destinées au déglaçage des routes. Le sel blanc est déposé dans un malaxeur où il est mélangé avec d'immenses bras hydrauliques à un liquide turquoise habituellement utilisé comme abat-poussière sur les routes.

Plus adhérant

Le sel traité est 30 % plus adhérant à la chaussée qu’un sel non traité, selon diverses études.

En épandre moins

Selon lui, le sel d'un bleu couleur bord de mer fabriqué par les Entreprises Bourget est aussi meilleur pour l'environnement en raison de son efficacité qui permet d'en épandre environ 20 % moins que le sel non traité. Son pouvoir déglaçant serait aussi supérieur.

« Le sel traité est la porte d'entrée pour réduire la quantité de consommation de sel », argue-t-il.

Valeurs environnementales

« Il faut toujours penser aux plus jeunes que nous qui nous suivent. Les futures générations sont importantes et il faut réduire notre empreinte environnementale  », affirme-t-il.

À grande échelle

Luc Delangis aimerait que cette technologie soit utilisée à grande échelle, comme dans d'autres provinces canadiennes et certains états américains. Son entreprise, qui a le contrat de déneigement d'une partie de l'autoroute 25, a d'ailleurs fait elle-même des économies en utilisant ce produit, assure-t-il.

 « C'est aussi moins corrosif pour les voitures, les ponts et les structures parce qu'on en étend moins », relève-t-il.

Une partie de son souhait semble s'être réalisé l'hiver dernier, alors qu'il a senti un vent de changement dans l'industrie. L'entreprise, qui vendait déjà son produit à certaines municipalités et entrepreneurs, a vu dernièrement leur nombre augmenter dans sa clientèle.

Percée au port de Montréal

L'entreprise qui traitait au début le sel sur le terrain de son entreprise a aussi fait une percée importante qui lui permet d’être plus efficace et être encore plus écologique dans sa méthode de traitement.

En effet, Entreprises Bourget traite maintenant une importante quantité de sel directement à la réception dans le port de Montréal.

« Ceci évite le transport du sel entre Montréal et Joliette, ce qui rend le processus plus écologique sur le plan du transport », estime Luc Delangis.

« Gros bon sens »

Luc Delangis et Jimmy Armstrong, sont confiants en l'avenir de leur produit.

« Cette technologie a fait ses preuves ici comme ailleurs et on commence à sentir une volonté de changement dans l’industrie », mentionne Jimmy Armstrong.

« Je n'ai aucun doute que cette technologie soit de plus en plus utilisée parce que c'est le gros bon sens », conclut Luc Delangis.