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01 avril 2017

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Entrepreneur et employeur…à 14 ans

Tondre des pelouses et développer le sens des affaires

©(Photo TC Media - Élise Brouillette)

AFFAIRES. Max-Émile Boucher, 17 ans, de Saint-Charles-Borromée, opère sa propre entreprise, Tonte de pelouse protond. C'est toutefois à 14 ans qu'il s'est lancé dans le monde des affaires et à 16 ans qu'il a embauché son premier employé.

« J'ai commencé à offrir un service de tonte de pelouse à 14 ans, à mes voisins.  À l'été 2014, j'avais trois clients, incluant mon père », raconte Max-Émile en entrevue avec l'Action.

À l'époque, son travail fait plus office de passe-temps, mais son été lui permet d'apprendre les rouages du « métier ».

« J'ai réalisé tout le potentiel de ce travail et j'avais eu du plaisir. J'ai toujours eu le goût des affaires », souligne-t-il.

Il décide donc, à l'approche de l'été 2015, de faire grossir son entreprise. Il envisage d'abord d'offrir un service électrique de tonte de pelouse, de là le nom de sa compagnie, mais renonce au projet, entre autres en raison des limites technologiques.

©(Photo gracieuseté)

Max-Émile à l'été 2015.

Il fait cependant du porte-à-porte afin de faire connaître ses services et fait passer son nombre de clients de 3 à 15, à Saint-Charles-Borromée, mais aussi à Joliette.

En 2015, n'ayant pas de permis de conduire, Max-Émile se déplace en vélo en tirant une remorque faite à l'aide de son père.

©(Photo gracieuseté)

Max-Émile avec la remorque et son vélo en 2015.

Une clientèle qui triple

En 2016, Tonte de pelouse protond prend un sérieux tournant. Max-Émile Boucher investit 7000 $ dans sa compagnie et fait l'acquisition d'une remorque et d'un tracteur. « C'était un gros "move". Je savais que j'allais pouvoir rembourser l'argent, mais il fallait que ça fonctionne. Il ne fallait pas que je me blesse! C'était un risque. »

©(Photo gracieuseté)

Max-Émile à l'été 2016.

Max-Émile fait une vingtaine de tournées de porte-à-porte et fait pratiquement tripler sa clientèle. « Au début de l'été, j'avais 25 clients et à la fin, 40. »

Afin de fournir les services, le jeune entrepreneur embauche même des étudiants du Cégep de Joliette, à raison d'un à la fois, qui peuvent par ailleurs conduire puisque lui n'a toujours pas son permis. « On travaillait ensemble et je les payais à un salaire horaire. J'ai appris plusieurs notions, notamment concernant l'organisation. »

Il mentionne au passage la collaboration de Charles-William Blais, qui a une entreprise de tonte de pelouse à Saint-Ambroise-de-Kildare et qui l'a parfois dépanné.

La croissance de son entreprise et le fait d'être devenu patron à un aussi jeune âge sont ce dont il est le plus fier.

Max-Émile Boucher travaille de fin de semaine de mai à octobre. Il avoue qu'il a parfois ressenti de la pression au travers toute cette aventure. Le facteur principal? La météo. « Il ne fallait pas qu'il pleuve mes jours de congé! »

Étant donné qu'il annonce un service professionnel, les attentes sont aussi plus élevées.

« J'ai trouvé ça lourd des fois, mais j'avais du plaisir à le faire. C'était un beau défi! »

Max-Émile Boucher, qui vise des études universitaires, compte bien continuer de faire vivre son entreprise pendant au moins trois ans, afin d'aider à défrayer ses frais d'étudiant. Les sciences et les affaires le passionnent.

Pour l'été 2017, il envisage d'embaucher un employé de plus et d'augmenter le nombre de ses clients à 55. Aujourd'hui détenteur de son permis de conduire, il sera toutefois plus indépendant.

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