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16 août 2017

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Les policiers appelés en renfort pour maintenir l'ordre

Conseil municipal de Rawdon

©(Photo TC Media - Élise Brouillette)

POLITIQUE. Le maire de Rawdon, Bruno Guilbault, a eu recours aux forces policières, lors de la séance du 15 août, afin de maintenir l'ordre lors de la période de questions.

Des citoyens se sont présentés afin de revendiquer l'autorisation de se baigner partout dans Rawdon, autant au lac Rawdon qu'aux Cascades. Parmi le groupe, il y avait Stéphane Breault, qui a récemment fait une grève de la faim dans le même but et Dean Doole.

C'est à la suite des interventions de ce dernier que les policiers se sont présentés sur les lieux.  « Les gens ne pouvaient pas poser de questions, je voulais garder le calme et encadrer la période de questions », explique le maire. En effet, le citoyen, dont l'attitude se voulait provocatrice et qui haussait constamment le ton, refusait de céder sa place au micro. La séance a été momentanément suspendue. Après l'arrivée des constables, la période de questions a repris son cours et M. Doole est revenu au micro, sous l'œil des policiers, avant de finalement quitter la salle.

Dean Doole a commencé par distribuer une pétition aux membres du conseil. Il s'est plaint de ne pas pouvoir se baigner sur ce qu'on appelle la deuxième plage au lac Rawdon, c'est-à-dire là où la location des embarcations se fait.

« L'eau ne vous appartient pas », a-t-il lancé aux élus.

Les quelques citoyens venus au micro par la suite ont affirmé s'être toujours baignés sans problèmes. Une citoyenne a demandé pourquoi, aux Cascades, les gens peuvent aller sur les roches avec de l'alcool, mais pas dans les bouillons : « Est-ce plus dangereux sur les roches que dans l'eau? » Un adolescent qui accompagnait le groupe de citoyens a aussi pris la parole. « On veut se baigner n'importe où, aux Cascades, au quai….»

©(Photo TC Media – Élise Brouillette)

L'assemblée fut houleuse, le 15 août.

Le maire a expliqué que la Municipalité ne peut pas autoriser la baignade ailleurs qu'à la plage principale et sous la surveillance du sauveteur. Il a aussi affirmé que c'est une question d'assurances.

En entrevue avec l'Action, Bruno Guilbault explique qu'à la suite de tous les incidents mortels survenus dans les plans d'eau de Rawdon, une enquête est menée pour savoir si la Municipalité aurait pu faire plus.

En 2005, après la noyade d'un jeune homme de 14 ans dans le bassin du parc des Cascades, le Coroner a notamment recommandé que Rawdon « soit plus vigilante dans l'application de son règlement de baignade interdite dans le bassin et s'assure d'avoir à sa disposition des bouées ou d'autres moyens pour récupérer les récalcitrants ou les sortir de l'eau ».

« Tous ces événements [noyades] nous ont amenés où on est rendu aujourd'hui. »

Les Cascades ainsi que la deuxième plage, avec le flot d'embarcations, ne sont pas assez sécuritaires pour la baignade, réitère M. Guilbault.

©(Photo TC Media – Élise Brouillette)

L'assemblée fut houleuse, le 15 août.

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