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14 août 2017

Deux étudiants français en visite à Joliette

Les deux jeunes dans la vingtaine ont pu participer à un échange dans le cadre du jumelage avec la ville de Brive-la-Gaillarde

©Photo TC Media - Geneviève Geoffroy

ENTREVUE. Depuis maintenant 30 ans, le jumelage entre les villes de Joliette et de Brive-la-Gaillarde permet à de jeunes étudiants de s'envoler vers des expériences uniques, autant sur le continent européen qu'à Joliette. C'est ainsi que deux Français de 23 ans ont traversé l'Atlantique pour s'installer à Joliette pendant huit semaines. Le Journal L'Action les a rencontrés peu de temps avant qu'ils ne quittent le Québec pour retourner vers leur terre natale.

Qui sont-ils?

Fabien Devilliers

 

Nicolas Planchon

 

23 ans

 

23 ans

 

Originaire de Brive-la-Gaillarde

 

 

Originaire de Brive-la-Gaillarde

 

Étudiant en droit à l'Université Clermont Auvergne

 

Étudiant dans une école de commerce ainsi que dans une école d'ingénierie

 

Pendant son séjour, il travaille comme préposé à l'accueil à la bibliothèque Rina-Lasnier

Pendant son séjour, il occupe un emploi au Musée d'art de Joliette

 

TC Media: Pourquoi avez-vous choisi de participer au jumelage des villes de Brive-la-Gaillarde et de Joliette?

Fabien Devilliers: C'est une opportunité de rajouter une ligne sur mon curriculum vitae, surtout que je veux travailler en droit à l'international. C'est aussi pour l'expérience humaine, c'est-à-dire s'adapter à une autre culture, à un mode de vie différent.

Nicolas Planchon: À l'origine, je devais venir en 2012, mais ça n'a pas été possible pour des raisons administratives. Au moment de la crise économique en Europe, beaucoup de Français ont vu le Québec comme un petit jardin d'Éden et ma mère me répétait, lorsque j'étais au lycée, de venir étudier ici. Je n'ai pas pu venir il y a cinq ans, mais j'ai gardé l'idée sous le coude et ça a été possible cette année. Je voulais aussi découvrir le Québec et également, ça me permettra de rajouter une ligne sur mon curriculum vitae pour peut-être travailler aux États-Unis.

TC Media: Qu'avez-vous apprécié de votre séjour au Québec?

Fabien Devilliers: La bière! (Rires) J'ai beaucoup apprécié les gens que j'ai rencontrés. Mes logeurs ont essayé de me faire rencontrer des gens et j'ai construit une cabane en bois avec eux. Mes collègues de travail étaient très sympathiques.

Nicolas Planchon: J'ai particulièrement aimé l'état d'esprit des gens d'ici. J'ai l'impression que les gens ont moins peur de l'avenir qu'en France et qu'ils sont aussi moins pessimistes, qu'ils n'ont pas envie de sacrifier leur épanouissement personne au profit du travail.

Top 3 de ce qu'ils ont le plus aimé

Fabien Devilliers

Nicolas Planchon

1.       L'accueil reçu

1.       L'approche facile des Québécois

2.       La bière

2.    La mise en valeur du territoire

3.       La présence de la nature

3.     L'aspect dépaysant du voyage

 

Top 3 de ce qu'ils ont le moins aimé

Fabien Devilliers

Nicolas Planchon

1.       La difficulté de se déplacer en transport en commun – covoiturage peu développé et pas de train

1. La faiblesse du développement du transport en commun

2.       Le climat moins clément de l'été 2017

2. Il est plus facile de faire la connaissance d'autres personnes qu'en France, mais il est plus difficile de poursuivre cette relation

3.       Les moustiques

3. Les moustiques

 

Top 3 des endroits qu'ils ont aimés

Fabien Devilliers

Nicolas Planchon

1. Le parc Riverain (Base-de-Roc) à Joliette

1. l'Albion

2. L'Albion

2. Une aventure en stop jusqu'à La Malbaie

3. Les chutes Dorwin à Rawdon

3. Sa rencontre avec des juifs hassidiques à Montréal, dans Outremont

Qu'est-ce qui vous a le plus marqué dans les similitudes ou dans les différences du mode de vie entre le Québec et la France?

Fabien Devilliers: Ce qui me préoccupait, c'était l'alimentaire. Je m'attendais à voir de la viande et des OGM partout, mais je me suis rendu compte qu'au marché, j'ai pu facilement trouver des aliments végétariens. Je me suis aussi rendu compte, en discutant avec mes logeurs, que les préoccupations quant à l'alimentation sont les mêmes, comme les pesticides par exemple. C'est un préjugé que j'avais qui a complètement été décousu. J'ai cependant été ennuyé de voiture autant de grosses voitures. Par rapport à l'Europe, c'est choquant. Aussi, l'eau est gratuite, alors qu'en France, c'est très cher.

Nicolas Planchon: Je m'attendais à plus de différences. Globalement, j'ai aussi été marqué par le nombre de grosses voitures. Il y a aussi l'utilisation du sucre dans l'alimentation. Il y en a partout.

TC Media: Quelles ont été vos impressions sur les différences en le français de France et le français du Québec?

Fabien Devilliers: Je suis contente que le français soit vivant et je trouve ça super bien qu'il y ait ici des expressions n'existant pas en France. Je suis très content de voir que beaucoup de Québécois se battent pour le Français. Aussi, j'ai remarqué que les deux français avaient leurs propres anglicismes.

Nicolas Planchon: Je suis d'accord avec Fabien. Le français est une langue vivante. Le français du Québec et celui de France ont des influences différentes. Au final, ici, vous parlez québécois et on n'a rien à dire sur la manière dont vous parlez le français.

Les expressions qui les ont marqués

Fabien Devilliers

Nicolas Planchon

« Écoute ton cœur »

« Tire-toi une bûche »

« Facque là » et « là là »

« Dans le fond »

« M'a te le dire »

« La cerise sur le sundae » (plutôt que sur le gâteau)

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