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02 juillet 2017

Le viaduc du boulevard Sainte-Anne a été inauguré il y a 60 ans

©Photo - Archives Jean Chevrette

HISTOIRE. Il y a maintenant 60 ans que le viaduc du boulevard Sainte-Anne enjambant la voie ferrée a été inauguré, une structure permettant de relier le Christ-Roi au centre de Joliette dont les citoyens rêvaient alors depuis déjà 20 ans.

C'est en mars 1957 que la première levée de terre a été effectuée par le maire de Joliette de l'époque, Camille-Aimé Roussin. Le curé de la paroisse du Christ-Roi, Hervé Gouger, avait préalablement béni le chantier.

« Ce coup de pelle symbolique indiquait le début d'une entreprise dont les Joliettains rêvent depuis 20 ans », soulignait le Joliette Journal dans son édition du 3 mars 1957.

©Photo - Archives Jean Chevrette

Le Joliette Journal annonce la première pelletée de terre du chantier du viaduc du boulevard Sainte-Anne par le maire Camille-Aimé Roussin, en mars 1957.

Référendum

Ce coup de pelle déterminait alors aussi le choix de l'emplacement du viaduc, alors que l'emplacement de la rue Saint-Marc, une artère parallèle au boulevard Sainte-Anne, avait aussi été préalablement envisagé.

Un référendum avait eu lieu au sein de la population. Peu de citoyens s'étaient présentés pour voter, mais c'est le scénario de la rue Saint-Marc qui avait obtenu la faveur populaire, selon le Joliette Journal.

Le site choisi a pourtant été celui du boulevard Sainte-Anne.

Subvention

Un entrepreneur de la région, Bernard Malo, avait obtenu le contrat « total de l'entreprise » au coût de 313 000 $.

Si le coût global du projet n'est pas cité dans les archives de journaux consultées par TC Media, il y est tout de même indiqué que le gouvernement avait octroyé une subvention pour la réalisation du projet.

Selon le Joliette Journal, celle-ci était de l'ordre de 310 000 $, soit plus du double que ce qui aurait été promis en 1951. Selon le journal L'Action populaire, cette subvention était plutôt de l'ordre de 300 000 $.

La Ville de Joliette aurait quant à elle versé environ 100 000 $ selon les estimations alors annoncées par le maire Camille-Aimé Roussin dans le Joliette Journal. Puis, selon le journal L'Action populaire, c'est elle qui s'était chargé « des expropriations nécessitées pour la construction du viaduc, ainsi qu'au déplacement de la gare et à l'ouverture de la rue Sainte-Anne au nord du viaduc ».

Un projet d'envergure

Le projet en était un d'envergure. Le viaduc devait couvrir une longueur totale de 868 pieds sur une largeur de 50 pieds.

« La plus longue des sept travées du viaduc est la travée centrale, de forme parabolique, qui a une portée de 90 pieds et dont le dessous de la dalle sera élevé à 23 pieds au-dessus des rails », décrivait le Joliette Journal.

La construction devait alors nécessiter 2905 mètres cubes de béton et 220 tonnes d'acier d'armature.

À l'époque, le contrat stipulait que les ouvriers provenant de Joliette devaient avoir priorité dans l'embauche pour travailler sur ce chantier.

Plus rapide que prévu

Au  moment de la première pelletée de terre, il avait été annoncé que le chantier devait être terminé pour le 1er juin 1958.

Or, c'est en novembre 1957 que le viaduc du boulevard Sainte-Anne a été inauguré, soit huit mois après le lancement officiel du chantier par le maire Camille-Aimé Roussin, selon le Joliette Journal et L'Action populaire.

©Photo - Archives Jean Chevrette

Le journal L'Action populaire annonce aussi en novembre 1957 l'ouverture du viaduc du boulevard Sainte-Anne.

C'est le ministre du Travail de l'époque, Antonio Barrette, dont un boulevard a été nommé à son effigie à Joliette, qui avait coupé le ruban, ouvrant ainsi la voie à la circulation sur le viaduc du boulevard Sainte-Anne.

Aujourd'hui, 60 ans ont passé et le viaduc du boulevard Sainte-Anne nécessite des travaux dont les coûts sont estimés entre 5 M$ et 10 M$.

Le ministère des Transports du Québec avait prévu sa réfection dans son programme d'investissements routiers 2014-2016, mais il a depuis été reporté. Les travaux, selon le ministère, devraient avoir lieu en 2018 et durer plus de six mois (30 semaines).

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