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01 mai 2017

Elles jugent la hausse du salaire minimum insuffisante

©Photo TC Media - Geneviève Geoffroy

TRAVAIL. Alors que le gouvernement a décrété une hausse du salaire minimum de 50 sous pour s'établir à 11,25 $ l'heure dès aujourd'hui, un regroupement d'organismes lanaudois luttant contre la pauvreté et le Conseil central de la CSN de Lanaudière estiment que c'est insuffisant.

« On croit qu'une hausse de 50 sous, ce n'est pas assez pour sortir de la pauvreté », a déclaré Patricia Rivest, vice-présidente du Conseil central de la CSN de Lanaudière, ce matin, à l'occasion de la Journée des travailleurs.  

Selon elle, il importe que le salaire minimum soit établi à 15 $ l'heure « dès que possible ».

C'est aussi ce que croit Mylène Geoffroy, coordonnatrice au Mouvement d'éducation populaire de Lanaudière (MÉPAL).

« Il nous semble évident que d'augmenter le salaire minimum à 15 $ l'heure est un moyen de lutter contre la pauvreté », a-t-elle dit.

Le MÉPAL et le Conseil central de la CSN de Lanaudière se basent sur un billet de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), paru en mai 2016. L'Institut a calculé un salaire viable selon cinq villes et trois situations familiales différentes.

« Il s'agit en fait de situer un niveau de vie décent et de se demander combien les gens doivent-ils gagner pour l'atteindre, écrit l'auteur du billet de l'IRIS. Quand on fait la moyenne de tous les salaires viables calculés, on arrive à 15,10 $ l'heure comme salaire viable national. »

Selon l'IRIS, l'écart entre le salaire minimum actuel et le salaire viable calculé ne permet pas aux travailleurs « de combler leurs besoins de base tout en ayant les ressources nécessaires pour améliorer leur sort ».

Selon l'IRIS, plus du quart des salariés font moins que 15 $ l'heure et la majorité d'entre eux (59 %) sont âgés de plus de 25 ans.

En plus de réclamer cette hausse du salaire minimum, le MÉPAL et le Conseil central de la CSN de Lanaudière participent à la campagne « 5-10-15 », menée par le Front de défense des non-syndiqués, le Collectif pour un Québec sans pauvreté et plusieurs organisations syndicales.

Avec cette campagne, ils demandent à ce que les travailleurs puissent connaître leur horaire cinq jours à l'avance pour planifier leur vie personnelle puis qu'ils puissent bénéficier de dix jours de congé payés pour cause de maladie ou de responsabilités familiales.

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