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15 février 2017

Mélissa Blouin - mblouin@medialo.ca

L'histoire derrière les fameux beignes de la rivière

Roger Coulombe cèdera sa place à la relève

©(Photo TC Media- Mélissa Blouin)

BEIGNES. Le secret des beignes de la rivière ? « C'est qu'ils sont faits avec amour», nous a aussitôt révélé Roger Coulombe, qui est présent sur la rivière l'Assomption depuis 25 ans. Ses beignes sont devenus de réels icônes de Joliette et les patineurs font de longues files d'attente pour s'en procurer et se réchauffer le cœur.

« Il ne faut pas que les gens attendent trop longtemps, alors on essaie d'aller le plus vite possible, mais il faut que la machine fournisse»,  a rigolé celui qui se fait surnommer M. Beignes. Son équipement, qui le suit depuis le tout début, peut produire environ 120 douzaines de beignes à l'heure.

«Ça, c'est quand il ne fait pas défaut!» Il commence à bien connaître sa machine, mais se souvient d'une fois où il a dû fermer devant la foule, car elle ne fonctionnait plus. «Une chance, j'ai remédié au problème et j'ai pu rouvrir une heure plus tard.»

Au fils des ans, son nom n'est plus à faire et si les gens le reconnaissent, plusieurs clients sont aussi familiers à M. Beignes. « Il y en a des grands mangeurs de beignes! Des gens qui venaient quand ils étaient petits et qui arrivent maintenant avec leurs enfants.»

Ses plus grands vendeurs sont les beignes avec du sucre en poudre, mais les natures et ceux à la cannelle sont également très appréciés. « Ils se mangent bien, ils sont chauds et sont comme les petits beignes-gâteaux que faisaient nos grands-mères!»

Dans les périodes les plus achalandées, M. Coulombe est accompagné de trois autres membres de sa famille pour travailler avec lui. « Par contre, pour être quatre ici il ne faut pas être trop gros! C'est pour ça que j'ai perdu quelques livres », a plaisanté l'entrepreneur en faisant référence à la grandeur de sa cabane.

Tout a commencé par une simple idée

Cette petite cabane est la même que lorsque cette belle aventure a commencé. Il y a environ trente ans, plusieurs commerçants exposaient leurs produits à l'aréna de Joliette et M. Coulombe y a rencontré un marchand de beignes. « Je me suis dit que ça devait être bon, alors j'ai acheté ça. Au début, nous n'étions pas dans le trèfle jusqu'au genou, mais cela s'est développé tranquillement.»

Il a ouvert un commerce à Montréal et a eu l'idée de participer au Festi-Glace quelques années plus tard. Il a commencé en s'installant aux Champs-Élysées à Notre-Dame-des-Prairies, derrière le domicile de sa conjointe. « J'étais directement branché chez elle pour l'électricité», nous a-t-il raconté.

Les débuts ont été plus difficiles et M. Coulombe ajoute que la rivière n'était pas fréquentée comme elle l'est aujourd'hui et que de se faire un nom n'a pas été facile. « On a fait une petite année, mais je ne me suis pas découragé et j'ai recommencé l'année d'après. Plus ça allait, et plus les gens connaissaient mes beignes. »

Cela a pris environ trois ou quatre ans pour que l'achalandage accroisse considérablement. M. Coulombe mentionne que ses prix, eux, n'ont pas augmenté beaucoup, contrairement au prix de la farine. « Je la payais 18$ et maintenant 50 $, mais mes beignes sont seulement passés de 2,50 à 3,50$.»

Dernière année

Pendant la période estivale, Roger Coulombe a un kiosque au marché aux Puces Le Toit Bleu, mais sinon, il ne vend pas ses beignes à d'autres endroits. L'Action lui a demandé ce qu'il faisait à l'automne et au printemps et M. Beignes s'est esclaffé, « Rien! J'ai assez travaillé dans ma vie! » En effet, l'homme de 72 ans a longtemps travailler comme monteur de ligne en plus de vendre ses beignes.

Bien qu'il adore l'ambiance qui règne sur la glace, les feux d'artifices, les spectacles et surtout, tous les gens qui s'y trouvent et qu'il peut rencontrer, il s'agira de la dernière année de Roger Coulombe comme M. Beignes. C'est son gendre qui prendra la relève, mais M. Coulombe sait déjà qu'il ne pourra pas s'empêcher de venir de temps en temps, puisque beau temps mauvais temps, c'est ici qu'il passe une bonne partie de son hiver.

«C'est sûr que j'aime les jours où il fait beau et qu'il y a beaucoup de gens, mais même si c'est plus tranquille, je préfère me tourner les pouces ici que de me tourner les pouces chez moi.»

Vous pouvez déguster les beignes de M. Coulombe jusqu'à la fermeture de la patinoire.

©(Photo TC Media- Mélissa Blouin)

Lors de la première fin de semaine du Festi-Glace, il y a avait une file d'attente d'environ une heure et demi pour se procurer les convoités beignes.

Commentaires

3 mars 2019

Pascale Theriault

Bravo pour votre beaux travail.Jetais une amie coiffeuse de votre soeur Jacqueline et sa me fait chaud au coeur de lire votre article.Jirai faire gouter a mon fils de 8ans merci xxxx

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