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16 octobre 2017

Elle veut lancer un message positif et d’espoir à d’autres victimes

Un ex-étudiante du cégep de Joliette n’a jamais baissé les bras devant son  traumatisme craniocérébral

©Photo TC Media - Geneviève Geoffroy

Une ex-étudiante atteinte d’un traumatisme craniocérébral depuis un grave accident de la route survenu alors qu’elle se rendait au cégep de Joliette n’a jamais baissé les bras devant sa nouvelle condition. Elle a même écrit un livre pour lancer un message d’espoir à ceux qui, comme elle, vivent avec des difficultés.

En novembre 2008, Émilie Coutu, 26 ans, de Saint-Cléophas-de-Brandon, a eu un grave accident de voiture en se rendant à un de ses cours en cinéma.

Au volant de son auto, elle a glissé sur de la glace noire et elle a dévié dans l’autre voie. Une voiture roulant en sens inverse et a défoncé le côté passager. Avec la force de l’impact, sa tête a durement cogné la vitre du côté conducteur.

Ses 18 ans dans le coma

Sa fête de ses 18 ans est survenue alors qu’elle se trouvait dans le coma. Puis, en mars 2009, elle s’est réveillée à l’hôpital.

La préposée l’a mise au courant qu’elle allait au cégep. Elle ne s’en souvenait pas. Elle ne se souvenait pas plus qu’elle s’était fait un copain un mois avant l’accident.

Après son réveil, elle a dû faire face à plusieurs mois de réhabilitation.

Larges comme un océan

« Les conséquences sont larges comme un océan. Moi, mon traumatisme, il est à la grandeur du cerveau, alors le but, c’était de reconstruire mes neurones, explique-t-elle. Au début, tout était plus lent parce la machine ne comprenait rien. »

Sa mère, Édit Desroches, raconte qu'elle devait par exemple écrire toutes les étapes nécessaires pour faire le lavage, comme faire le tri des vêtements et quand utiliser un javellisant.

« Elle écrivait tout au début », relève-t-elle.

Plusieurs acceptations

Puis, Émilie Coutu a voulu recommencer l’école, mais après quelques cours, elle s’est rapidement rendu compte qu’il s’agissait d’une trop grande source d’informations à traiter pour son cerveau.

Son permis de conduire a été suspendu et elle ne pense pas être en mesure de conduire de nouveau. Émilie Coutu a aussi dû travailler sur sa colère et son impulsivité, plus difficiles à contrôler depuis son accident.

« Il y a plein d’acceptations depuis, ça n’arrête jamais, mais ce n’est pas forcément négatif », mentionne-t-elle.

« Elle a fait preuve de beaucoup de persévérance. Elle n'a pas baissé les bras à chacune des étapes [de sa réhabilitation] », souligne sa mère.

Un livre

Dans son processus d’acceptation, Émilie Coutu a écrit un livre intitulé « Mon nouveau regard », lequel inclut les récits de son journal intime qu’elle s’est mise à écrire après l’accident en raison de ses oublis. Avec son livre, elle souhaite lancer un message positif et d’espoir à ceux qui, comme elle, vivent avec des difficultés.

« Je suis une nouvelle personne, mais je suis aussi toujours moi. J’ai vécu des épreuves qui m’ont fait grandir. J’ai appris à m’aider », soutient celle qui ne veut surtout pas être étiquetée.

Aujourd’hui, elle donne également des conférences afin de lancer un message à tous « qu’on arrive à des résultats quand on ne baisse pas les bras ».

« Avoir un parcours différent ne veut pas dire qu'on n'arrive pas à nos buts », assure Émilie Coutu.

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